[Fiche d'île] Le Pays de Wano

Wano est la capitale du pays du même nom, et la plus grande de ses cités. Presque aussi ancienne que le gouvernement mondial, la cité de Wano est un monstre tentaculaire qui a colonisé le moindre recoin de l'ile sur laquelle elle fut bâtie, et qui faute d'espace autour de l'immense palais impérial, s'est ensuite étendue sur la mer au prix de chantiers pharaoniques qui virent des îlots entiers disparaître pour agrandir les digues de Wano.

• Le palais impérial :
  
  Édifié dés le départ pour devenir la perle de l'archipel et la résidence de l'empereur, la cité de Wano est construit selon une perfection toute géométrique. Au centre, l'unique montagne est entièrement recouverte par le palais impérial. Résidence de la garde impériale et des nombreux membres de la famille de l'empereur, ainsi que de tout le personnel nécessaire à son train de vie et à la gouvernance du royaume. Une ville dans la ville où vivent plus d'une dizaine de milliers de personnes.
  
  
• La cité des mille canaux :
  
  Autour de la citadelle s'étendent les bâtiments des administration, les logements des hauts fonctionnaires et les résidences des nobles dans la capitale. L’île étant quasiment artificielle, la ville est sillonnée d'autant de canaux que de routes. Ce qui permet pour la plèbe d'éviter les encombrements inhérents des grandes villes tout en permettant un accès aisé aux gens et aux marchandises qui débarquent quotidiennement ici, et pour les nobles d'éviter facilement de côtoyer le peuple au travail tout en étalant sa richesse en s'offrant de somptueux bateaux et de magnifiques fêtes navales.
  
  
• La ville :
  
  Plus on s'éloigne du palais impérial et moins l'on est riche ou important. Dans les quartiers périphériques les canaux et les voies sont plus étroites, les maisons moins hautes et plus serrés. C'est ici que logent le peuple qui fait fonctionner la cité, depuis le fonctionnaire jusqu’à l'artisan en passant par le soldat et le marchand.
  
  
• Les marais :
  
  Dans la périphérie la plus éloignée se trouvent tous ceux que personne n'a invité ni prévue dans les plans. Cette frange-là est gagnée sur les marais par les habitants et sans cesse repoussée par les travaux d'agrandissement de la ville. Ici vivent les plus pauvres des ouvriers et tous ceux qui vivent du coté sombre de la loi. Les criminels, les voleurs, les mendiants ainsi que la majeure partie des professions les plus déshonorantes et honteuses, préteur sur gages, prostituées, tenanciers de maisons de jeux ou de passe... C'est ici que règne en maitre le Ya Ku Za. La plus terrible des organisations criminelles du pays.
  
  
• Le Serpent des mers :
  
  Chef d’œuvre des Marionnettistes et cadeau impérial, le Serpent des Mers est un énorme train des mers qui fait la navette entre la capitale, Manabeshima, la cité des marionnettiste, et Amakusa, la porte de Wano. Un pas de plus vers la modernisation du pays de Wano et une marche de plus vers les sommets pour les maîtres automates de la secte.
  
  
• Le palais de la Tranquillité :
  
  
  A l'écart du bruit et de l'agitation de la ville, le Palais de la Tranquillité est le refuge privé de l'empereur. On y est admis que sur invitation express, et la garde impérial interdit même de naviguer sur le lac qui l'entoure sauf circonstances précises.
  
  
• Le cycle de la roue :
  Le cycle de la roue est ce qui s'approche le plus d'une religion officielle à Wano. Elle consiste essentiellement à croire en l'existence d'une vie après la mort sous forme d'une nouvelle incarnation terrestre. Chaque homme étant jugée a sa mort par les fonctionnaires des enfers, avant d’être renvoyé sur terre sous une nouvelle forme lié à son comportement sa vie durant. La souffrance et le respect de sa position étant un élément déterminant, un paysan qui a subi toute sa vie la méchanceté et la cruauté de son seigneur sans se rebeller a de grandes chances de devenir seigneur dans sa prochaine vie. Ce qui permet au-dit seigneur de se révéler aussi odieux que possible en arguant qu'aprés tout, grâce a lui, les paysans opprimés seront probablement mieux lotis la prochaine fois. Au sommet de la roue se trouve l'empereur qui fait le choix de rester sur terre pour guider le pays de wano plutôt que de rejoindre le paradis. Et pour les moins méritants des criminels, le risque est grand de se retrouver réincarné en insecte rampant, serpent ou autres scorpion, ou encore pire, en étranger.
  

• La Garde Impériale :
  Garde personnelle de l'empereur, les dix milles hommes de la garde impériale forment évidemment la force la plus redoutée de l'empire, bien qu'elle n'ait pas livré de combats depuis des siècles. Leur masque qui les rend anonyme, leur armure noire, leurs armes à feu décorées de dragons, tout contribue à les rendre on ne peut plus terrifiant. Agissant sur ordre direct de l’empereur, leurs officiers ont souvent une autorité bien supérieure a leur grade, et dans la cité impériale, ils ont quasiment tous les droits.
  
  
• Les fonctionnaires :
  Les fonctionnaires sont le corps de métier le plus important de la cité impériale. Qu'ils soient des ministres honoraires placés là par de riches parents et on ne peut plus inutile ou un des innombrables gratte papiers chargés de rapporter ce qui se passe a l'empereur et de faire appliquer les nombreuses lois locales, les fonctionnaires sont partout, et régissent chacun des aspects de la vie locale, faisant du pays de Wano, une mécanique parfaitement huilée et fonctionnelle.
  
  
• Les Eunuques :
  Autrefois simple gardes du harem de l'empereur, la secte des eunuques a su tirer profit de leur position privilégié au sein du palais impérial. Au point que très longtemps, devenir eunuque était une excellente façon de gravir d'un coup l'échelle sociale. Aujourd'hui les traditions se perdent, chassés peu à peu des couloirs du palais par des fonctionnaires zélés, les eunuques se font rares et se concentrent de plus en plus sur la dernière concession obtenue de l'empereur, le droit de diriger le commerce avec les étrangers dans la ville portuaire d'Amakusa.
  
  
• La secte des Marionnettistes :
  La secte des Marionnettistes est à Wano ce que la brigade scientifique de la marine est au gouvernement, avec une sérieuse touche de mysticisme en plus. D'abord connue sous le nom d'artificiers pour son invention de la poudre, puis des fusées et des armes incendiaires qui ont fait longtemps la puissance des troupes de Wano, la secte a connu un essor exponentiel ses dernières années, en se lançant dans la construction d'automates animés. On leur doit les rames mécaniques des navires de la flotte, le Serpent des Mers, les Dragons à vapeur, et une centaine d'autres merveilles dont la plus connue, le trône de l'empereur en personne.
  
  
• Les Samourais :
  Alors que les maîtres automates des marionnettistes gagnent chaque jour en influence à la cour, le pouvoir des samouraï lui, ne fait que décroître. Méprisant les armes à feu, l'utilisation de la poudre et d'artifices pour gagner la guerre, les samouraïs d'Edo sont confrontés à un monde qui évolue un peu trop vite à leur goût, et sont en train de prendre conscience qu'il va bientôt leur falloir s'adapter, agir, ou disparaître.
  
  
• La flotte de Wano :
  Le domaine militaire étant traditionnellement le domaine des samouraïs, et le poste de Shogun étant toujours attribué à un natif d'Edo, la force navale tient lieu d'armée régulière au pays de Wano. La plupart des très nombreux soldats ne sont que des paysans qui s'engagent pour la solde et les deux repas par jour, et si la flotte de wano a des effectifs absolument pléthoriques, son entrainement et son équipement a bien trois cent ans de retard sur celui de la marine.
  
  
• Les étrangers :
  Les étrangers sont rares à Wano, et globalement très mal vus. Le Royaume vit refermé sur lui-même depuis des lustres, et on a même déjà vu des paysans lyncher un étranger en le prenant pour un démon. Coté justice, l'étranger, a moins d’être un ambassadeur ou une personnalité de haut rang, a toutes les chances de constater une partialité totale en sa défaveur. Et si l'esclavage est inexistant dans le coin, cela ne s'applique évidemment qu'aux locaux, et on a souvent vu des marchands accusés à tort d'importation illégales se faire vendre comme esclaves à des marchands d'esclaves étrangers.